Comment se déroulent des funérailles catholiques - Holyart.fr Blog

Comment se déroulent des funérailles catholiques

Comment se déroulent des funérailles catholiques

La mort pour un catholique représente une rencontre avec Jésus dans la vie éternelle. Voici comment se déroulent des funérailles catholiques.

Bien que la mort reste pour nous tous un événement dramatique, il est incontestable que dans la religion chrétienne elle est vécue également comme un moment de profonde et solennelle connexion avec sa dimension spirituelle. En effet, dans la mort, le chrétien se détache de la vie terrestre pour aller à la rencontre de celle éternelle, aux Cieux, avec Jésus, la Vierge Marie et tous les saints. Ce voyage commence avec le rituel des funérailles catholiques, avec les mots du prêtre recommandant l’âme du défunt à Dieu et, avant, avec l’absolution de tous les péchés et l’Extrême Onction. Le Viatique aussi, la dernière Eucharistie, est une sorte d’aliment spirituel qui prépare le chrétien à affronter la transition vers l’autre vie, un nutriment pour le voyage qui est déjà une promesse de vie éternelle.

La mort pour les chrétiens n’est donc qu’un passage, une phase temporaire, souvent accompagnée de maladie, déclin, souffrance, mais qui est tout de même destinée à finir par laisser place à une condition de joie et de béatitude supraterrestre.

Chaque funérailles catholique, chaque messe funéraire renouvelle le mystère pascal de Christ, Sa victoire sur le péché et sur la mort. La liturgie chrétienne des funérailles est une manière d’accompagner le défunt dans son dernier voyage, en l’aidant avec des prières qui purifient son âme lui permettant d’être accueilli au ciel. La prière pour les morts est une requête sincère de grâce de la part de parents et amis afin d’aider le cher défunt à obtenir pardon et absolution et afin d’abréger éventuellement la durée de l’expiation de l’âme au Purgatoire, tandis que le corps attend la deuxième venue de Jésus et la Résurrection de la chair.

Les funérailles catholiques sont habituellement précédées par la veillée funèbre, durant laquelle parents et amis du défunt se réunissent pour lui rendre un dernier hommage avant qu’il ne soit enterré. Le corps est exposé dans une chambre funéraire qui peut être la chambre où il est mort ou une chambre prévue à cet effet au cimetière ou à l’hôpital.

La récitation du Rosaire aussi dans l’après-midi ou la soirée qui suivent la mort une tradition funéraire très répandue en Italie. On se retrouve à l’église et on prie ensemble, guidé par un prêtre, ou bien par un laïc. Le Rosaire en suffrage d’un défunt prévoit la récitation des mystères glorieux liés à la résurrection de Jésus, à son ascension au Ciel, à l’assomption de la Vierge Marie aux Cieux, et ainsi de suite.

Après le Rosaire et la veillée funéraire a lieu la cérémonie funèbre, présidé par un prêtre. Le cercueil est amené à l’église, aspergé avec l’eau bénite et avec l’encens. Dans la plupart des cas, en Italie, on célèbre un passage ultérieur qui clôture les funérailles catholiques. Il s’agit du pie office de la sépulture, qui a lieu avant l’enterrement ou la crémation au cimetière ou auprès du crématorium, où les participants au rite se sont rendus en partant de l’église à pied ou en voiture, en fonction de la distance à parcourir, suivant le corbillard.

Lectures pour funérailles

Pendant les funérailles catholiques, outre les lectures faites par le prêtre, il est fréquent que parents et amis aussi veuillent se souvenir du défunt avec lectures et souvenirs personnels. Généralement, si on ne souhaite pas lire quelque chose d’écrit de sa propre main, on choisit des passages des Saintes Écritures, en particulier de l’Ancien Testament. Un des textes les plus choisis est le Livre de Job : « Quand ma peau sera détruite, il se lèvera ; quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je le verrai et Il me sera favorable ; mes yeux le verront, et non ceux d’un autre » (Job 19,26). Une alternative est l’Évangile selon Jean : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » (Jean 11,25). Ou encore le Psaume 22 :

Le Seigneur est mon berger :

je ne manque de rien.

 

Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles

et me fait revivre ;

il me conduit par le juste chemin

pour l’honneur de son nom.

 

Si je traverse les ravins de la mort,

je ne crains aucun mal,

car tu es avec moi :

ton bâton me guide et me rassure.

 

Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;

tu répands le parfum sur ma tête,

ma coupe est débordante.

 

Grâce et bonheur m’accompagnent

tous les jours de ma vie ;

j’habiterai la maison du Seigneur

pour la durée de mes jours.

(Psaume 22, 1-6)