La signification de la parabole du bon samaritain - Holyart.fr Blog

La signification de la parabole du bon samaritain

La signification de la parabole du bon samaritain

La parabole du bon samaritain nous enseigne qu’amour et compassion ne connaissent de différences et préjugés et que le seul moyen pour plaire à Dieu est d’aimer son prochain.

La parabole du bon samaritain ne rentre pas parmi les paraboles dites de la miséricorde, c’est-à-dire celle du mouton égaré, celle de la pièce perdue et celle du père et des deux fils. Et pourtant, par de nombreux aspects, elle peut être reliée à ces dernières. La différence fondamentale est que, tandis que les trois paraboles citées, racontées par l’Évangéliste Luc, parlent de la Miséricorde divine et expriment l’amour immense de Dieu pour ses fils, la parabole du bon samaritain est une invitation à l’amour universel, à la miséricorde et à la charité que chaque homme devrait démontrer envers son prochain, à n’importe qui a besoin d’aide, indépendamment de sa race, religion ou statut social.

Jésus raconte cette parabole en réponse à un enseignant de la loi qui lui demande comment obtenir la vie éternelle. La réponse de Jésus n’est pas une formule magique, mais une invitation à aimer son prochain comme soi-même. Le récit du bon samaritain est bien connu : un homme en fin de vie, dérobé et blessé, gît sur le côté de la route. Deux figures religieuses, un prêtre et un lévite, le voient, mais passent leur chemin. Un samaritain, considéré hérétique et impur par les Juifs, s’approche et, avec grande compassion, prend soin de lui. Il le bande, le charge sur son âne, l’amène dans une auberge et paie pour ses soins. Il promet également de revenir afin de s’assurer qu’il aille mieux. Autrement dit, il prend soin de lui, d’un inconnu, qui plus est un Juif qui, en tant que tel, le considère un ennemi, un idolâtre. En concluant la parabole, Jésus recommande à l’enseignant de la loi d’en faire tout autant.

Qu’est-ce que la parabole du bon samaritain nous enseigne ?

Voilà le message extraordinaire exprimé dans cette parabole : aide ton prochain, quel qu’il soit, et apprend à aimer ton ennemi.

La parabole du bon samaritain est un défi pour nous tous. Jésus nous demande d’être comme le samaritain et d’ouvrir nos cœurs à tous ceux qui ont besoin de nous. C’est une invitation à construire un monde plus compatissant et plus juste, où l’amour gagne sur l’indifférence et sur la haine.

L’amour ne connait pas de limites. Nous devons aimer tout le monde, même nos ennemis et ceux qui sont différents de nous. En outre, la compassion doit être la plus importante des règles religieuses. Le samaritain ne s’inquiète pas de se contaminer ou d’enfreindre les lois religieuses : il s’inquiète simplement d’aider le blessé.

Les actions parlent plus fort que les mots. Il ne suffit pas de dire que nous aimons notre prochain, nous devons le démontrer avec nos actions.

Mais qui est notre prochain ? Et qu’est que symbolisent les différents personnages de la parabole ?

Dans la parabole du bon samaritain, quatre figures entreprennent le voyage de Jérusalem à Jéricho, décor qui représente symboliquement le chemin de la vie. Ils proviennent de contextes et cultures différents et incarnent différentes nuances de l’âme humaine. L’homme agressé et laissé pour mort sur le bord de la route, dépouillé et blessé, est un Juif et symbolise la vulnérabilité et la souffrance qui réunissent tous les êtres humains.

Le prêtre et le lévite sont tous les deux Juifs et représentent les figures religieuses de l’époque. Leur indifférence devant le blessé met en évidence la froideur d’un culte formel qui ne se traduit pas en actions concrètes d’amour et de compassion.

Le samaritain, par contre, considéré comme hérétique et impur par les Juifs, approche l’homme avec une profonde compassion. Ses actions concrète de soin et de prévenance envers le blessé bouleversent les barrières religieuses et sociales, en montrant un amour authentique qui va au-delà des divisions.

Les tensions entre samaritains et juifs amplifient le message explosif de la parabole. Le samaritain, méprisé et considéré comme inférieur, se démontre le véritable prochain du juif en difficulté. Amour et compassion se révèlent comme les principes universels qui dépassent toute division et haine.

La rencontre sur la route de Jéricho devient une métaphore de la vie même. Tous, tôt ou tard, nous nous retrouvons à être comme la victime : vulnérables et en besoin d’aide. Rencontrer un bon samaritain sur notre chemin peut faire la différence.

En même temps, chacun de nous a la possibilité de devenir un bon samaritain pour les autres, en offrant notre aide avec amour et sans préjugés.

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Qui représente le bon samaritain ?

Dans la parabole du bon samaritain, ce dernier représente celui qui démontre amour et compassion envers son prochain, indépendamment des différences et des motifs de friction. D’un point de vue symbolique, ce personnage incarne l’amour universel qui va au-delà des barrières et des divisions.
Il bouleverse les attentes et démontre que la véritable religiosité se manifeste dans la compassion et dans l’aide concrète.

Certains voient dans le samaritain la figure de Christ en personne, qui s’est fait proche de l’humanité souffrante. D’autres l’interprètent comme un modèle de comportement à suivre afin de construire un monde plus juste et plus compatissant.

Indépendamment de l’interprétation, le bon samaritain représente un idéal d’amour et d’altruisme de qui nous pouvons tous nous inspirer.

Qui est le prochain dans la parabole du bon samaritain ?

Dans la parabole du bon samaritain, le « prochain » n’est pas définit de manière univoque. La parabole même invite l’auditeur à réfléchir et à donner sa réponse. Le juif blessé, celui qui a besoin d’aide et de compassion, indépendamment de son identité ou de ses actions passées, représente toute personne dans le besoin. La parabole nous enseigne que notre prochain est toute personne ayant besoin de notre aide, quiconque nous rencontrons sur notre chemin. C’est une invitation de Jésus à aimer tout le monde, sans distinction. Amour et compassion sont les seuls critères pour définir qui est notre prochain, en vainquant les préjugés et en nous ouvrant aux nécessités des autres. C’est à nous seulement de décider qui sont les « prochains » dans notre vie et de découvrir de quelle manière nous pouvons être des « bons samaritains » pour les autres, afin de construire un monde plus compatissant et plus juste.

Parabole du bon samaritain pour les enfants

Il était une fois, un homme qui marchait de Jérusalem à Jéricho. Tout d’un coup, des brigands l’assaillirent, le frappèrent et le dépouillèrent de tous ses avoirs, en le laissant seul et blessé sur la route.

Un prêtre passa par-là, vit l’homme blessé, mais accéléra le pas et ne s’arrêta pas. Un lévite aussi passa, mais se retourna de l’autre côté et lui non plus ne s’arrêta pas.

Puis arriva un samaritain. Les samaritains et les juifs ne s’entendaient pas, mais le samaritain ne s’inquiéta pas de cela : il vit l’homme blessé et s’arrêta tout de suite, se pencha sur lui et nettoya ses blessures, en y versant de l’huile et du vin pour les faire guérir. Il banda les blessures, chargea l’homme sur son âne et l’amena dans une auberge. Il paya l’aubergiste et lui dit : « Prends soin de cet homme, et tout ce que tu auras dépensé en plus, je te le rembourserai moi-même quand je repasserai ».

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

Le samaritain s’est comporté comme un véritable ami, en aidant l’homme blessé et en difficulté, même s’il ne le connaissait pas et s’ils n’appartenaient pas à la même religion.

Ce récit nous apprend que nous devons être gentils avec tout le monde, même avec les personnes que nous ne connaissons pas ou qui sont, pour une quelconque raison, différents de nous. Nous devons aider les personnes nécessiteuses, montrer compassion et amour envers tous. Uniquement ainsi nous serons dignes de l’amour de Jésus et le rendrons fier de nous.